top of page

Transcorps

J’ai lu un ouvrage intitulé "Corps et art, visages et physiologie”, qui raconte “La surface du corps est ainsi devenue le lieu où tout ce qui est intérieur se déploie au-dehors, à partir de la fin du XVIIIe siècle, sous l’impulsion du théologien J.-K. Lavater, la “physiognomonie”, qui fait du corps un miroir de l’âme, rencontra un écho considérable, singulièrement auprès des artistes.”. 

Ainsi, nous retrouvons dans le travail de gravure de Rosella et Emilie le désir de donner à l'âme la forme du corps. Persuadées que les traits physiques sont l’empreinte du caractère des individus, dans une tentative à la fois abstraite et surréaliste, au travers de leur travail de gravure, Rosella et Emilie partagent avec nous leur regard sur l’âme et l’humain.

Catherine Cheong, Curatrice 

Galerie de l'Université Paris 8 (93)

bottom of page