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Nouveaux tâtonnements

“Il y a un certain fantôme intérieur qu’il faudrait pouvoir peindre et non le nez, les yeux, les cheveux qui se trouvent à l’extérieur… souvent comme des semelles. 

(…) Le visage a des traits. Je m’en fiche. Je peins les traits du double (qui n’a pas nécessairement besoin de narines et peut avoir une trame d’yeux. Je peins aussi la couleur du double. Ce n’est pas nécessairement aux pommettes ou aux lèvres qu’il a du rouge, mais dans un endroit de lui-même ou est son feu. (…) J’aimerais aussi peindre l’homme en dehors de lui, peindre son espace. Le meilleur de lui qui est hors de lui, pourquoi ne serait-il pas picturalement communicable?...” 

Henri Michaux, Passages 

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