top of page

Capsules

D’abord la matière : la nature, les animaux les sons et le silence, la lumière et son ombre. Entourée, bercée, je travaille. La terre, les arbres, la terre. Ne pas avoir peur de ma nuit. Écouter le silence. Je travaille. Chercher le fil conducteur, retrouver mes mains-gestes familiers. Un monde inconnu. Reconnu. Encore la matière. Mes mains tâtonnent. Me laisser emporter. Au fond de la campagne je regarde passer. Des visages sans nom. Je regarde passer. Emportée je suis. 

Ne plus travailler trop travailler est-ce la même chose ?

 

La campagne aveyronnaise: j’aime m’y retrouver. Depuis quelques années dans ce paysage de terre rouge, d’arbres d’animaux d’humain, une partie de mon travail se fait. La terre et le bois, la simplicité de l’instant, le rapport avec une nature encore intacte me transportent. Dans cet environnement non-urbain je fais.

Dans la matière je traduis le quiproquo d’un instant. Entre l’animal et l’humain, la terre et le ciel, la campagne et la ville. Entre le cosmos et l’intime : c’est toujours là l’Essentiel.

bottom of page